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14/12/2018

Drôle de ZOZO ! sacré ZOZO !

 

Les collectionneurs n’en raffolent pas. N’empêche que ce petit singe malicieux comme un malicieux singe petit eut quelque succès dans la BD, en 1935 chez l’éditeur René Touret et imprimé en Belgique.

 

BD-Zozo-Explorateur,-1935.jpg

 

Ici la brochure numéro 1. Il y eut neuf numéros mais les deux derniers ne sont que des reprises des quatre premiers titres. Les pages sont en bichromie, bleu et rouge, les nuances étant obtenues par un jeu de trames ajourées. Il y eut une seconde édition datée de 1947.

 

Les amateurs écrivent que ZOZO porte un pagne confectionné de bananes… Nous venons de questionner l’experte Joséphine Baker : « Certainement pas ! » a-t-elle protesté. Mais au lieu de se préoccuper du pagne de ZOZO les curieux feraient mieux de remarquer que le dessinateur FRANCHI oublie assez souvent de dessiner la queue de l'animal. J’avais pensé faire remarquer cette négligence à monsieur l’instituteur, mais je m’en abstins craignant qu’il m’obligeât à conjuguer au temps présent et à recopier dix fois de suite la phrase : Je ne dois pas regarder des images sottes.

 

Vous allez me demander : pourquoi ZOZO aujourd’hui ?

 

Pourquoi pas ?

 

BD-Zozo-explorateur-,-pg-23.jpg

 

Parions que de tels personnages typés dans une situation aussi menaçante même sous forme d'humour, sont impossibles à éditer dans un journal pour les gamins d’à présent. Imaginez ça dans un dessin animé matinal, sur l'écran de votre Télé.

 

T. FOU, toi, mon frère.

 

Doc Jivaro

 

 

 

 

13/12/2018

Partie de Poker

 

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Comme annoncé notre Blog devient le réceptacle de quelques-uns de nos travaux des décennies écoulées.

 

Ce jour, une planche BD prélevée dans une des aventurlures de Louis Fernand de Coursensac alias Bar Zing. L’épisode groupe douze pages, chacune de format réel de 65 X 47,5 cm. Matériaux utilisés : encre de chine, gouache aquarellée. (Année 1983-84)

 

 Météo dans Montluçon : - 3 °.

 

 Le chat Pollux (Popaul) roupille en travers du lit pendant que sa mère ISIS patrouille dans le jardin tout autour du château dont elle ne s’éloigne pour ainsi dire jamais. Elle surveille les abords de ce qui est devenu son refuge. Nous l'avons fait stériliser, la coquine ! elle se laissait trop facilement aborder par les voyous du quartier. Non mais ! On va vous apprendre à adopter une tenue correcte devant les petits écoliers, Madame !

 

 On n'est pas chez les Bonobos chez nous.

 

Doc Jivaro 

24/11/2018

Tarzanides du grenier n° 325

 

Ce jour, Doc Jivaro a décidé de ne pas se fatiguer, puisant dans ses réserves. Aussi se suffit-il de présenter la planche BD n° 2 de l'épisode "Du Porc Chez Les Cochons" ; épisode dont il signala l'existence samedi 10 novembre.

 

BD-Tarzanides 325.jpg

 

Voici les dimensions réelles : 47 x 64,5 cm. L'encre de chine et la gouache aquarellée en sont les matériaux.

 

Doc Jivaro.

20/10/2018

Tarzanides du grenier n° 320

  

Samedi précédent, Doc Jivaro a cité l’ancienne revue CINÉMA 71 sans en présenter l’illustration de couverture. Un manque dont il se corrige dès après la fin de ce court paragraphe.

 

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L’énergique athlète blond à califourchon sur l’encolure d’un « monstre antédiluvien » et s’apprêtant à casser le crâne de la bête, se nomme FLASH GORDON. Rapidement, dès les années qui suivirent sa naissance en 1934, il gagna ses galons de champion prestigieux d’une BD publiée des deux côtés de l’Atlantique.

 

Chez nous, il se francisa en GUY L’ÉCLAIR. La collaboration franco-allemande décidée en Octobre 1940 à Montoire stoppera momentanément la carrière de ce personnage présent dans l’hebdomadaire ROBINSON. Ce n’est qu’avec la victoire et l’implantation de troupes américaines dans quelques-unes de nos villes en 1945 que GUY L’ÉCLAIR regagna son droit de présence dans un journal français : DONALD (dimanche 23 mars 1947).

 

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1ère planche dans DONALD N° 1

 

Cette fois ce n’est pas son créateur Alex Raymond qui en dessine les planches mais un de ses assistants : AUSTIN BRIGGS. C’est d’ailleurs sous cet aspect secondaire que les écoliers de mon âge apprécièrent ce héros BD et cela jusqu’au numéro 169 du dimanche 18 juin 1950. Car après cette date, GUY L’ÉCLAIR disparaît pour la deuxième fois, victime non plus d’un fascisme anti-américain mais d’un anti-américanisme fomenté par une alliance entre les églises et les cellules communistes staliniennes.

 

Les aventures de FLASH GORDON se moquent des lois physiques de l’espace temps telles qu’elles nous font exister; et les voyages interplanétaires que l'aventurier réussit appartiennent aux extravagances des rêves éveillés. Aussi ne vois je pas de « science-fiction » là-dedans ; je n’y vois qu’une fiction romanesque dénuée de toute référence scientifique. Un érotisme de pacotille jalonne les exploits de ce jeune homme dont toutes les jolies filles « tombent » amoureuses sans qu’il ait à jouer au joli cœur en leur présence.

 

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L’abondance des bandes dessinées et la diversité de leurs opinions obligèrent nombre de commentateurs à faire valoir des arguments pour et des arguments contre. Ainsi, dans CINÉMA 71 des extraits d'Umberto Eco dénoncent une présence d’extrême droite dans les bandes dessinées. Mais dans NOTRE EUROPE N° 50 de janvier 83, Louis Jeancharles s’alarme d’une décadence de l’Occident en partie due à l'influence de bandes dessinées de gauche.

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Et vogue, vogue l’ancestral Dragon des Mers.

  

Doc Jivaro

 

 

13/10/2018

Les Tarzanides du grenier n° 319

 

– Tu nous as signalé que le Pillou-Pillou de POPEYE se nomma TSOIN-TSOIN dans la première traduction française alors que Popeye lui-même s’y appelait Mathurin.

 

Deux montluçonnais de ma génération venaient de m’adresser cette remarque, quand nous en étions à feuilleter de vieux livres dans la boutique du dernier bouquiniste de la Ville dont Marx Dormoy fut le maire.

 

 

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Me semble qu’il y eut trois albums de ce titre édités par TALLANDIER. Mais il suffit d’en lire un seul pour vérifier tout de suite que Popeye s’y trouve changé en matelot de Marseille. Et que pour ce qui est de son œil borgne celui-ci interprété comme un œil « poché au beurre noir ». Enfin des exclamations telles que dubled, jobard, pechère, quinquin ou encore galapiat et galéjade confirment l'ambiance de l'ancienne cité phocéenne sans avoir à pousser la mystification jusqu’à conter l'histoire de la sardine qui bouche le port de Marseille.

 

Et maintenant, regardons la couverture scannée ci-dessous où Popeye Mathurin voisine avec ... avec Betty Boop, la piquante starlette en mini jupe des années trente. À ce propos, souvenons-nous que le gaillard mangeur d'épinards n'est jamais insensible à la présence des jolies filles. Sans oublier que le gonflement anormal de ses avant-bras suggère une disponibilité sexuelle permanente.

 

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 La proximité des deux personnages devenus marionnettes de films d'animation, est encore une des preuves quant aux nombreuses correspondances entre le cinéma et la bande dessinée. (Ici, la jarretière de Betty et l'ancre marine de Popeye sont détaillées par les studios Fleischer).

 

En France, l’influence réciproque entre bédé et ciné fut sérieusement étudiée dans le numéro 159 de la revue CINÉMA 71 de septembre et octobre 1971.

 

Sur ce, Doc Jivaro vous dit au revoir, mes amis.

Doc Jivaro

 

 

06/10/2018

Tarzanides du grenier n° 318

 

LE DICTA'T'HEURE

 

S’il s’agit d’un acteur-clown du cinéma dont les contorsions farceuses passèrent facilement et très tôt du cinéma « muet » à la bande dessinée (muette) c’est bien le faux clochard inventé par Charlie Chaplin : CHARLOT (pour ne pas le nommer).

 

Dès 1937, le Grand Hebdomadaire français l'AS, dirigé par la famille OFFENSTADT édite une BD intitulée « Les Aventure acrobatiques de Charlot ». Un rôle tenu par le célèbre SDF dont le fond de culotte semble toujours supporter un poids de matière trop lourd pour ses coutures...

 

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Journal l’AS, n° 68, page 3.- Format 39 cm x 27 cm.

 

Le dessinateur est alors THOMEN : Raoul THOMEN.

 

Quatre années d’occupation allemande stoppèrent le succès populaire de Charlie Chaplin dans le pays de Pétain et de de Gaulle.

 

L’immédiat après-guerre vit la SPE reprendre la publication du titre Charlot mais sous la forme d’une brochure périodique de 52 pages. Les histoires sont imprimées deux pages en couleur qui alternent avec deux pages noir sur blanc. C’est encore Thomen qui en illustre le texte tout en s’interdisant l'emploi de « bulles parlantes » pourtant définitivement adoptées par la quasi-totalité des publications en bandes dessinées.

 

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Une brochure de 52 pages, image brochure n° 3, année 1948.

 

Sur cette couverture nous remarquons un être humain africain présenté sous un aspect comique. Heureusement, de nos jours, en démocrassie, seul l'homme blanc a pour devoir de repentance de s’auto-caricaturer en public.

 

À la semaine prochaine.

Doc Jivaro